A partir de la mi-février 2018, le spationaute Thomas Pesquet fera partie des pilotes de l’Airbus A310 Zéro G de Novespace, filiale du CNES, permettant à l’Agence Spatiale Européenne (ESA) de simuler l’apesanteur tout en demeurant dans l’atmosphère terrestre.
D’ici là, retour sur le chemin des simulateurs.
C’est une reconversion originale mais finalement logique pour le très médiatisé spationaute. Même s’il ne se cache pas de vouloir retourner un jour dans l’espace, Thomas Pesquet a annoncé officiellement rejoindre l’équipe de pilotes de l’Airbus A310 permettant les vols paraboliques, acceptant la proposition de Jean-François Clervoy, ancien spationaute et PDG de Novespace.
Avant de réaliser son premier vol, Thomas Pesquet va suivre sa formation à Toulouse afin d’obtenir la qualification machine sur cet Airbus d’ancienne génération. Car seulement âgé de 39 ans, Pesquet est un jeune spationaute finalement peu rompu aux Airbus de la première génération. Et l’A310-300 F-WNOV basé à Mérignac sur lequel il va bientôt évoluer n’a pas grand-chose à voir avec les Airbus A318, A319 et A320 qu’il a pu piloter lors de son passage à Air France comme pilote-instructeur.
C’est donc un retour aux sources pour Thomas Pesquet puisqu’il redeviendra un pilote presque comme les autres si ce n’est qu’il aura pour mission d’enchainer les paraboles.
Source. aerobuzz.fr
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